L'argent et la mort (page 234)


La vie sociale du capitalisme est un investissement sur le temps et non sur les hommes. Le temps des horloges, des jaquemarts, des chronomètres, des chefs d'ateliers, du réveille-matin, du métro. Un temps devenu coûteux. Tout acte de vie se paye. Et à la fin d'une vie vouée à l'accumulation et à l'argent se trouve la gratuité absolue: la mort. Un linceul n'a pas de poches.

Pour les chrétiens
"Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu." [Matthieu XIX 24].
Pour les musulmans:
« La course aux richesses vous distrait, jusqu'à ce que vous visitiez les tombes. . . . Vous verrez, certes, la Fournaise. » [Sourate 102]

D'où vient cette étrange maladie du capitaliste qui consiste à accumuler plus qu'il ne pourra consommer? Pour que les héritiers puissent vivre dans le luxe et l'oisiveté?

2024:
Les "premiers de cordée" s'envolent avec la caisse. Fonderie MBF