L'autorité du gouvernement, même si elle est telle que
j'accepte
de m'y soumettre - car j'obéirai volontier à ceux qui en savent
plus que moi et font mieux que moi, et à plusieurs égards,
même à ceux qui n'en savent pas autant et font moins bien -, reste
impure : pour être strictement juste, elle doit posséder
l'agrément et le consentement des gouvernés. Elle ne peut avoir
de droit absolu sur ma personne et ma propriété sinon celui que
je lui concède.