Une
Nation (...) peu contente d'avoir satisfait ses besoins réels par un
commerce
étendu, s'occupe à en inventer de fictifs et de surnaturels : la
satiété
l'endort
; le changement lui devient nécessaire ; la langueur et l'ennui,
bourreaux
assidus
de l'opulence, suivent les besoins satisfaits : pour tirer les riches de cette
léthargie, l'industrie est forcée d'imaginer à tout moment
de nouvelles façons
de sentir : les plaisirs se multiplient ; la nouveauté, la
rareté, la
bizarrerie
ont seules le pouvoir de réveiller des êtres pour qui les plaisirs
simples sont
devenus insipides. Tout se change en fiction ; le luxe comme la féerie
ne fait
naître que des fantômes : des imaginations malades ne se soulagent
que par des
remèdes imaginaires.
L'avidité, le désir d'acquérir des richesses,
afin de les étaler et de les dissiper, sont les passions
épidémiques : personne
n'est content de ce qu'il a, chacun est envieux de ce que possèdent les
autres
; personne ne peut-être heureux, à force de vouloir le
paraître.
La société de consommation est toujours là et il
y a plus à consommer et les objets sont plus
éphémères.
C'est cette consommation qui fait marcher l'économie et fait s'endetter
les
moins fortunés et s'enrichir les nantis.
Ceux-ci consomment peu en regard de leurs revenus de plus ils le font en
Suisse, à Monaco ou en Belgique. C'est ce qui a changé au XXe et
XXIe siècle,
ce ne sont plus les riches qui consomment. Ils sont trop occupés
à amasser.
Quelques exemples:
Notre regretté Jean Yann, l'Américain.
Notre ex champion de F1: Alain Prost, le Suisse
Notre vieux rocker: Johnny Halliday le
futur Belge
Suisse
Notre chanteur populaire: Florent Pagny l'Argentin
Et bien d'autres.
On a des doutes sur toutes les célébrités.