D'autres vont à Jérusalem, à Rome, ou
à
Saint-Jacques où ils n'ont rien à
faire, et laissent à la maison leurs femmes et leurs enfants qui
auraient grand
besoin de leur présence.
J'habite près d'un des chemins de Saint-Jacques. Je vois
ces
malheureux pèlerins longeant des
routes, frôlés et éclaboussés par des
voitures rapides ou pataugeant dans des sentiers boueux, brûlés
par le soleil ou
trempés par la
pluie ou la sueur. Je me demande ce qui peut les motiver?
_La foi?
_Le sport?
_Un pari stupide ou un vu?
_Ils auraient préférés faire le "Dakar", mais n'en ont pas
les moyens?
_Assouvir le masochiste qui est en eux?
C'est leur choix; le mien c'est celui d'Erasme ou de
Rabelais
(CARSCS
**
)