Bien que je ne croie pas à la destinée et à la
fatalité ; j'ai trouvé, au
moins un cas qui illustre et généralise cet adage. C'est celui
d'un homme que
le physique et la culture handicapaient pour un grand destin. Il avait une vie
sentimentale perturbée, son épouse légitime s'affichait
dans la presse avec un
autre homme. Pendant cette période tout lui réussissait. Il gagne
une place
importante, il s'octroie de l'argent, il distribue des faveurs à ses
riches
amis (sur les comptes qu'il est censé gérer). Il est
entouré d'artistes
populaires. Il est invité par un grand dirigeant américain. Il
fait libérer des
prisonniers injustement accusés dans un pays du Maghreb. Il aspire des
collaborateurs des partis adverses. C'est la baraka.
Et puis il tombe amoureux d'une femme belle, intelligente, distinguée,
discrète (elle murmure plus qu'elle ne parle ou chante), une artiste.
Alors, patatras, tout s'écroule.
Septembre 2008
Sa malchance est contagieuse et s'étend au monde entier avec la crise
financière.