BAKOUNINE
Lettre III


[ . . . ] ;ils se croisent les bras et se disent nous sommes perdus, la France est perdue.
Eh non, mes amis, elle n'est pas perdue, si vous ne voulez pas vous perdre vous-même, si vous êtes des hommes, si vous voulez la sauver. Pour cela, vous savez ce que vous avez à faire: l'administration, le gouvernement, la machine entière de l'Etat croule de toutes parts; gardez-vous de vous en désoler, et de chercher à relever ces ruines. Affranchis de toutes cette architecture officielle, faites appel à la vie populaire, à la liberté, et vous sauverez le peuple.

La crise ce n'est pas nouveau.
Peut-être qu'un jour le peuple comprendra que c'est à lui de prendre sa destinée en main.
Douce utopie ou réalité?
N'est-ce pas ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte.
Mais, hélas des magouilleurs et des profiteurs vont détourner ses mouvements à leur profit, jusqu'à la prochaine prise de conscience populaire.