II. Le propriétaire_2. Mes relations
--Ni Dieu ni l'Homme (la société humaine) n'est
propriétaire, mais l'Individu.
Il y a à distinguer si
la société
limite ma liberté ou mon individualité. S'il ne s'agit que du
premier cas,
elle est une union, une convention, une association ; mais si elle menace
l'individualité, elle est une puissance en soi, une puissance au-dessus
de moi,
quelque chose d'inaccessible pour moi que je puis certes admirer, adorer,
vénérer, respecter mais non dompter et absorber, chose que je ne
puis faire
justement par ce que je me résigne.
Elle subsiste par ma résignation, par mon renoncement à
moi-même, ma lâcheté
que l'on nomme humilité. Mon humilité fait son courage, ma
résignation lui
donne la domination.
Dans ce texte l'humilité n'est pas cette qualité qui manque tant
à nos hommes
politiques. Dans l'esprit c'est le synonyme de soumission inconditionnelle.
L'individu ne doit pas se laisser écraser par le système. Il doit
être une personne et non un administré anonyme.
Dans une société évoluée, les
institutions sont au service des personnes et non l'inverse.
Nos hommes politiques n'ont qu'un but se faire élire et
réélire.
Quand ils ont le pouvoir ils se comportent en despotes, décidant,
régissant,
parfois en bafouant les lois qu'ils ont créées. Ils ne se
préoccupent des
citoyens qu'à l'approche des élections pour se faire
réélire. Ce
qui explique leur présence
dans les émissions, qui font la promotion des
chanteurs,
des comédiens, des romanciers, des fabricants de saucisson, de fromages
et
de tous ceux qui ont un produit à vendre.
Quant aux hauts fonctionnaires, ils n'ont
de compte à ne
rendre à personne. Ils ne risquent, au pire, qu'un placard
diamanté ou une
préfecture outre-mer.
Etre libre c'est s'exprimer, c'est refuser la soumission pour soi et pour
les autres, c'est refuser d'être classifié, c'est être un
citoyen
responsable.
Le respect des autres et le civisme font partie de cet esprit de liberté.
CITOYENS soyez des PERSONNES RESPONSABLES.