[ . . . ] et moi, je dis qu'on peut connaître par la
raison naturelle que Dieu
existe, mais je ne dis pas pour cela que cette connaissance naturelle
mérite de soi, et sans la Grâce, la gloire surnaturelle que nous
attendons dans le ciel.
Car, au contraire, il est évident que, cette gloire étant
surnaturelle, il faut des forces plus que naturelles pour la mériter.
Ce n'est pas facile au XVII
e
siècle d'être rationnel
avec l'existence de Dieu.
N'oublions pas la condamnation de Galilée en 1633 et Giordano Bruno
brulé en 1600.
La Grâce ça arrange tout le monde.