Esquisse d'une théorie des émotions.
III. Esquisse d'une théorie phénoménologique.
A présent nous pouvons concevoir ce qu'est une émotion.
C'est une transformation du monde.
Lorsque les chemins tracés deviennent trop difficiles ou lorsque nous ne
voyons
pas de chemin, nous ne pouvons plus demeurer dans un monde si urgent et si
difficile.
Toutes les voies sont barrées, il faut pourtant agir.
Alors nous essayons de changer le monde, c'est-à-dire de le vivre comme
si les
rapports des choses à leurs potentialités n'étaient pas
réglés par des
processus déterministes mais par la magie.
Loin de moi, modeste penseur amateur, l'idée de contrer notre grand
philosophe
existentialiste
*
.
Je pense qu'il parle, ici, plus du stress que de l'émotion.
Une émotion, c'est un enrichissement, ça peut être l'origine
ou le résultat d'une création artistique.
C'est ce qui fait qu'un homme est humain et non une machine.
La magie de l'émotion c'est l'enrichissement de l'être humain
directement sans qu'il ait besoin de comprendre, d'analyser ou de
réfléchir.
Il est également possible que je n'aie rien compris à Sartre.
Je ne suis pas assez intellectuel et ou trop émotif.