Page 18 de l'édition "MILLE.ET.UNE.NUITS"
Les ménagements, les dissimulations, les
a parte
, entre des coteries d'hommes exclusifs et de soi-disant régulateurs, ne
servent qu'à tuer l'énergie, à rendre l'opinion
erronée, flottante, incertaine,
et, de là, insouciante et servile, et à donner des
facilités à la tyrannie pour
s'organiser sans obstacles
. Éternellement persuadé qu'on ne peut rien faire de grand
qu'avec tout le
Peuple, je crois qu'il faut encore, pour faire quelque chose avec lui, lui tout
dire, lui montrer sans cesse
ce qu'il faut faire
, et moins craindre les inconvénients de la publicité dont la
politique
profite, que compter sur les avantages de la force colossale qui déjoue
toujours bien la politique... Il faut calculer tout ce qu'on perd de forces en
laissant l'opinion dans l'apathie, sans aliment et sans objet, et tout ce qu'on
en gagne en l'activant, l'éclairant et lui montrant un
but
.
RDNSLS
**
Ça ne vous rappelle pas les commentaires autour de "WikiLeaks"?
Il faut croire que la pensée politique et journalistique n'a pas
évoluée depuis
le XVIII
e
siècle.
Les politiques n'aiment pas voir diffuser sur la place publique leurs
magouilles, combines et commentaires bruts.
Certains journalistes pensent qu'ils doivent-être les maîtres de
l'information.
Mais ils sont jaloux quand d'autres la diffuse.
Avant de faire les pucelles effarouchées, qu'ils aillent la chercher
cette
information. Evidement c'est plus facile de tartiner des articles sur des infos
livrées à domicile.
Je suis toujours surpris de voir, dans les tribunes à la
télé, les commentaires
fleuves que peuvent faire certains journalistes sur un modeste
événement. Il
est certain qu'à tant commenter, ils se contredisent et racontent des
contre-vérités (pour ne pas dire des conneries).LJML
**
Pendant ce temps là d'autres font bien leur job au risque de perdre leur
liberté ou leur vie.