Chapitre 1
La nécessité de la politique

Une fois qu'une société échoue à surmonter une crise financière majeure grâce à une réforme institutionnelle profonde, comme ce fut le cas pour la France en 1558 après l'échec du Grand Parti de Lyon (cet énorme emprunt institué par Henri II en 1555), elle peut être tentée de recourir à toute une série de corrections à court terme qui érodent et finissent par corrompre ses propres institutions. Ces corrections passaient par des concessions faites à divers acteurs économiques et groupes d'intérêts immuables, (1) qui représentaient les gens puissants et fortunés de la société française. L'échec à prétablir le budget du pays a conduit à là banqueroute et à la perte de légitimité de l'État, l'entraînant sur une trajectoire qui devait aboutir à la Révolution française.

On dirait que ce passage s'adresse, en France, à notre président.
Qu'attend-t-il pour réduire les sangsues de l'état que sont les hauts fonctionnaires. A-t-on, par exemples, besoin simultanément de préfets de région, de département et de sous-préfecture. Quelle est l'utilité d'un ambassadeur à Monaco, des préfets hors cadre, du décorum anachronique des gardes républicains sabre au clair.
Qu'il renonce à ses fastes et à ses onéreux conseillers.
Les fonctionnaires ne pourraient-ils être soumis aux mêmes règles que l'ensemble des employés du privé.
Qu'attend-il pour contrôler les délocalisations industrielles et financières.
Il est vrai qu'au milieu des lobbies, des artistes, des flagorneurs, des hauts fonctionnaires et des journalistes sa vision de la réalité est troublée.
2025: L'état dépense trop. Faisons la chasse aux corrupteurs, corrompus, accapareurs. Nationalisons ce qui rapporte. Faisons participer les plus fortunés y compris ceux qui sont à l'étranger et font leur fortune en France.
(1): Contrôlons les mouvements de fond des grands groupes.