Denis Diderot
Addition aux pensées philosophiques.
Ou
Objections diverses contre les écrits de différents
théologiens
XVI
Une jeune fille vivait fort retirée : un jour elle reçut la
visite d'un jeune
homme qui portait un oiseau ; elle devint grosse : et l'on demande qui est-ce
qui a fait l'enfant? Belle question! C'est l'oiseau.
Diderot fait allusion à ce passage de l'évangile de LUC
(Chapitre 1).
26_
. . . Dieu envoya l'ange Gabriel dans une ville de
Galilée
appelée Nazareth,
27_chez une jeune fille . . . Cette jeune fille s'appelait
Marie.
[28_29]
30_L'ange lui dit alors :
N'aie pas peur, Marie, car Dieu t'a accordé sa faveur.
31_Voici_: bientôt tu seras enceinte et tu mettras au monde un
fils; tu le nommeras Jésus.
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Diderot clarifie ce texte abscons. Il décrit en peu de mots
un ange et le Saint-Esprit.
Il explique rationnellement ce qui pour tous les chrétiens est un
mystère.
Le culte de Marie est encore très vivace chez les catholiques. C'est
simplement une survivance ou une adaptation du culte de la déesse
mère ou simplement une sublimation de la femme mère. Il n'y a pas
besoin de ces contes de mère vierge et d'Esprit Saint pour perdurer.
Nous n'avons pas besoin de ces légendes pour aimer et respecter les
femmes, qu'elles soient mères ou non.
Note: Hélas, comme dans l'ensemble de l'humanité, certaines ne
sont ni aimables, ni respectables (ex: Marie Besnard).