fond

Nous sommes révolutionnaires parce que nous voulons la justice et que partout nous voyons l'injustice régner autour de nous. C'est en sens inverse du travail que sont distribués les produits du travail. L'oisif a tous les droits, même celui d'affamer son semblable, tandis que le travailleur n'a pas toujours le droit de mourir de faim en silence : on l'emprisonne quand il est coupable de grève. Des gens qui s'appellent prêtres essaient de faire croire au miracle pour que les intelligences leur soient asservies ; des gens appelés rois, se disent issus d'un maître universel pour être maître à leur tour ; des gens armés par eux taillent, sabrent et fusillent à leur aise ; des personnes en robe noire qui se disent la justice par excellence condamnent le pauvre, absolvent le riche, vendent souvent les condamnations et les acquittements ; des marchands distribuent du poison au lieu de nourriture, ils tuent en détail au lieu de tuer en gros et deviennent ainsi des capitalistes honorés. Le sac d'écus, voilà le maître, et celui qui le possède tient en son pouvoir la destinée des autres hommes. Tout cela nous paraît infâme et nous voulons le changer. Contre l'injustice nous faisons appel à la révolution.


Elisée Reclus évoque des motifs, qui sont encore d'actualité à notre époque, pour faire la révolution, . C'est une utopie, des profiteurs et magouilleurs la détournent à leur profit comme: Staline, Bonaparte, Mao-Tsé-Toung  . . .
Soyons vigilant surveillons notre démocratie qui a tendance à évoluer vers la ploutocratie. Il faut qu'à chaque pouvoir correspond un contre-pouvoir qui le contrôle.
Toutes les tentatives de mettre en place une société idéale que ce soient:
  • La commune de Paris
  • Les anarchistes en Espagne
  • Les expériences fouriéristes.
Elles ont toutes échouées. Que cela ne nous décourage pas d'aller vers un monde meilleur. C'est dans les actions quotidiennes qu'on peut y arriver.