SPINOZA

L'ÉTHIQUE
Cinquième Partie: De la liberté humaine

Proposition XXXV




Dieu s'aime lui-même d'un amour intellectuel infini.


En complément: Stirner_ L'unique et sa propriété_ Chapitre: Je n'ai mis ma cause en rien.

Maintenant, c'est clair, Dieu ne s'inquiète que de soi, ne s'occupe que de soi, ne pense qu'à soi, et n'a que soi en vue ; malheur à tout ce qui ne lui est pas très agréable. Il ne sert pas un plus haut et se borne à se satisfaire. Sa cause est une cause purement égoïste.


On nage dans la béatitude céleste.
Je connais beaucoup de personnes qui "s'aiment d'un amour intellectuel infini".
Sont-elles divines ?
Si c'est vrai ; alors je ne regrette pas d'être un mécréant.